Récemment Le Monde publiait un article en avouant ne pas trouver de facteur explicatif aux votes d’extrême droite en Europe. Ni les résultats économiques, ni l’immigration n’explique a priori ce vote.

Personnellement j’ai une théorie que j’aimerais vérifier, mais c’est un travail de recherche qu’il faudrait accomplir.

Mon hypothèse est que le vote d’extrême droite est corrélée au nombre de chaînes de télé privées diffusées gratuitement par pays.

En effet seuls les conglomérats peuvent se permettre de financer des chaînes gratuites, et depuis le passage à la télévision numérique il est techniquement possible de diffuser jusqu’à ~30 chaînes contre ~8 auparavant.

Donc cela favorise évidemment les intérêts privés, et biaise donc par essence à droite les lignes éditoriales des chaînes nouvellement créées. C’est d’autant plus flagrant avec les chaînes d’info en continu.

La théorie est séduisante mais j’aimerai avoir des données à l’appui. Il faudrait pour chaque pays européen, année par année, le nombre de chaînes gratuites diffusées nationalement. Et la même chose année par année, pour chaque pays le score des extrêmes droites. Et ça depuis les années 80.

Qu’en pensez-vous ?

  • Ziggurat@fedia.io
    link
    fedilink
    arrow-up
    3
    ·
    edit-2
    1 month ago

    C’est intéressant comme hypothèse, cependant

    • Jamais plus de 20% c’est ce que chantait la jeunesse dans les années 80,

    • Le 21 Avril, c’était il y a 20 ans.

    Donc c’est pas comme si (en France en tout cas) l’extrême était arrivée avec la TNT. Je dis pas que ça a un rôle mais intuitivement tu le verras au niveau de la dérivée seconde pas au principal

    • Pandemonium@jlai.luOP
      link
      fedilink
      Français
      arrow-up
      1
      ·
      1 month ago

      L’extrême droite faisait 20% quand il y avait 6 chaînes, que j’attribue à la fin de l’ère de l’ORTF, ensuite les extrêmes font 40% depuis l’ère de la TNT.

      Évidemment le nombre de chaîne en soit ne signifie pas grand chose, il faudrait voir surtout les audiences.